Beyond the binary

Briser les stéréotypes de genre : une conversation sur les transidentités

Rapport SOS Homophobie 2023 : libération de la parole LGBTIPhobe et une augmentation dramatique des violences.

Le 17 mai marque la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, ainsi que la publication du rapport de SOS Homophobie. Les chiffres révèlent une augmentation des LGBTIPhobies, en particulier de la transphobie. Malgré les dix ans écoulés depuis l’adoption du mariage pour tous, il reste encore beaucoup à faire.

La libération de la parole LGBTIPhobe au sein du gouvernement se propage à tous les niveaux de la société, y compris dans l’espace public et médiatique. Cette libération de la parole s’accompagne d’un sentiment d’impunité, ce qui entraîne une hausse préoccupante des actes de violence. Les hommes cisgenres demeurent une source importante de ces LGBTIPhobies.

Les données révèlent une augmentation alarmante de la violence envers les personnes transgenres, avec une hausse de 35% au cours des deux dernières années. De plus, les débats hostiles et politisés autour de la question des personnes trans contribuent à une atmosphère de tension. Il est essentiel d’écouter et de respecter les identités trans, mais celles-ci ne devraient pas faire l’objet d’un débat.

Le rapport met également en évidence des problèmes de transphobie dans les commerces et les services, tels que le refus de prendre en compte le prénom d’une personne trans dans le milieu scolaire.

Il est également souligné dans le rapport que plus d’un tiers des personnes subissent des LGBTPhobies familiales et environ un quart en milieu professionnel. Près de la moitié des demandes d’aide concernent des discriminations au travail. De plus, le rapport révèle qu’environ une personne sur quatre ressent un mal-être au travail et que la moitié des personnes cache leur orientation sexuelle au travail.

En 2023, le tragique décès de Lucas, âgé de 13 ans, par suite d’actes de harcèlement, met en évidence la nécessité de sensibiliser les jeunes aux LGBTIPhobies.

SOS Homophobie souligne le manque de moyens mis en œuvre par l’État. Il est impératif de prendre des mesures pour mettre fin à cette spirale de violence LGBTPhobies.


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